Programme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*Samedi 10 décembre 2022,

de 9h à 18h, au conservatoire Arthur Honegger, stage de chant animé par Leah Stuttard pour préparer le concert du lendemain

Dimanche 11 décembre à 16h à l’église Saint Denis de Sanvic : concert de Leah Stuttard accompagnée des stagiaires, « Pleurer la musique céleste : les voyages de Margery Kempe, mystique anglaise du XVème siècle ».

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*Vendredi 17 mars 2023,

à 12h30 et à 18h pour les rendez-vous d’Arthur, concert de l'ensemble Obsidienne en duo avec Emmanuel et Hélène Bonnardot : « Les derniers Trouvères ».

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à 20h30, concert au TETRIS. Pepe Frana et l’ensemble Rihla, « Voyage à Samarcande »:

"Au printemps 1403, le roi Henri III "le malade" ordonne à son

chambellan Ruy Gonzalez de Clavijo de mener une mission

diplomatique à la cour de Tamerlane à Samarkand.

Les 10 000 kilomètres qui séparent Cadix, où il s'embarque,

et l'Ouzbékistan d'aujourd'hui devient le sujet d'un journal de

voyage à caractère plus scientifique que littéraire, qui décrit avec

détails et anecdotes le sud de l'Italie, le Dodécanèse, Constantinople

(où le convoi séjournera pendant quelques mois), l'Arménie, la Perse, les déserts et les montagnes le long de la route de la soie, etenfin Samarkand, atteinte le 8 septembre 1404. Ce concert tente de parcourir les traces de Gonzalez de Clavijo et de ses conducteurs de caravane sur deux niveaux : le niveau historico-géographique, qui touche les répertoires de certains lieux décrits dans un itinéraire musical, qui part des recueils de chants espagnols du 15e siècle pour arriver à imaginer la musique de la période timouride, reconstituée autour des quelques compositions survivantes d'Abd al-Qadir Maraghi, musicien, théoricien et poète qui est mort à Samarkand en 1435. Enfin, l'aspect "culturel", avec une hybridation de l'instrumentation dans l'exécution et les caractéristiques stylistiques de la péninsule ibérique chrétienne de la fin du Moyen Âge avec ceux de la koinè islamique bigarrée, qui étendait ses ramifications précisément depuis l'Asie centrale jusqu'au sultanat de Grenade."

Carla Babelegoto : Voix

Miriam Encinas Laffitte : Flûtes, Percussion

Giovannangelo De Gennaro : Voix, Viella, Flûtes, Cornemuses

Peppe Frana : Luth, Oud, Rebab Afghan.

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https://billetterie.letetris.fr/evenement/17-03-2023-20-00-les-prieurales-voyage-%C3%A0-samarkand

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*Samedi 18 et dimanche 19 mars 2023,

au conservatoire Arthur Honegger stage de chant animé par Emmanuel Bonnardot. « Adam de la Halle, monodies, rondeaux et motets ». Ouvert aux chanteur-euse-s et instrumentistes. Voir index 15ème stage sur ce site!

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*Samedi 24 juin 2023, à l’Abbaye de Graville

Dans la journée, suite du stage de mars

à 16h, « Quand les sculptures se transforment en instruments », visite guidée se proposant de revenir sur les éléments sculptés de l’Abbaye de Graville et le travail de l’association « Les prieurales » ayant permis la réalisation d’instruments de musique médiévaux                                                                                                                                  Entrée libre

à 17h, animation musicale par les participants des ateliers médiévaux du conservatoire Arthur Honegger, direction Christophe Deslignes à l’organetto.                         Entrée libre A 18h, concert de l’ensemble Obsidienne : « Jongleurs et troubadours, la musique de l'art roman"

Entrée 20€, 15€ pour les adhérents des Prieurales et -18 ans. Gratuit -12 ans

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Obsidienne

Voix et instruments du Moyen Age

Direction Emmanuel Bonnardot

 

Florence Jacquemart chant, flûtes, cornemuses, vèze…

Hélène Moreau chant, psaltérion, percussions…

Camille Bonnardot chant, guiterne, citole, corne…

Emmanuel Bonnardot chant, gigue, rebec, crwth, chifonie…

Ludovic Montet chant, tympanon, percussions…

 

Il fut un temps ou l’Europe se couvrait d’églises en pierre ou les nouveaux chants fleurissaient. Sur l’antique chant grégorien se superposent de nouvelles mélodies. La polyphonie grâce à la création de l’écriture musicale offre à l’Occident une nouvelle façon de concevoir la musique. Un instrumentarium original s’émancipe de l’héritage romain. Obsidienne, une troupe de troubadours jongleurs, un jour au service du Seigneur, un autre jour au service de l’évêque, de châteaux en églises, recrée les couleurs de l’art roman, époque expansive d’une culture jeune et joyeuse.

 

L’art des troubadours au sud de la France a essaimé dans toute l’Europe. Au nord on les appelle trouvères, à l’est Minnesänger… Ils ont inventé la chanson.  « Si chacun peut regretter de ne pas faire partie de cette société de très grande culture qui a vu naître leur art qui se riait des frontières linguistiques et permettait à tous d’apprécier la beauté des textes, tout au moins peut-on penser que la musique a conservé une valeur universelle immédiatement sensible. Ces trouvères auteurs et compositeurs, n’ont laissé que très peu d’instructions sur l’interprétation de leurs chants : la plupart du temps un squelette mélodique, sans aucune indication rythmique. Au chanteur, à chaque chanteur, de chercher et de donner au public sa version de ces chants d’amour » (F. Lucas).

 

La coutume veut que l’on considère le comte de Poitiers, Guillaume IX, duc d’Aquitaine (1071-1127), grand père de Richard Coeur-de-Lion, comme le premier de ces poètes-musiciens nommés “troubadours”. Trover (“trouver”) provient du latin populaire tropare, mot formé sur tropus (“figure de rhétorique” ou encore “chant” ou “mélodie”). Trover c’est d’abord “composer un air, un poème” puis ensuite “inventer” et enfin, rencontrer quelqu’un ou quelque chose que l’on cherche - ou que l’on ne cherche pas. Le trouvère (troveor, troveour, trouveur, trovor, trouveor, truvur) s’exprime au Nord, en langue d’oïl, le troubadour (du provençal trobador, cas-régime de trobaire : poète) en langue d’oc. Ce répertoire est, pour une grande part, une célébration de l’amour, une sorte de liturgie parallèle, où le poète, qui le plus souvent s’exprime à la première personne, se met corps et âme au service de sa dame. Les sources de cet art sont peut-être à chercher, d’une part dans le Cantique des Cantiques qu’on lit beaucoup au XIIe siècle, d’autre part dans la poésie hispano-arabe. Si la femme est au centre de chaque chanson, la forme (le plus souvent strophique) varie quelque peu : Chanson à danser (carole qui donnera naissance au rondeau, à la ballade, au virelai), chanson de toile, chanson d’aube (aubade), chanson de croisade, pastourelles, reverdies, chansons pieuses aussi, car l’amour que l’on porte à la dame s’entremêle souvent avec l’amour que l’on porte à la reine des reines, la dame des dames, l’émeraude, la porte du ciel : la Vierge Marie. (C.H. Joubert)​

 

*Dimanche 25 juin aux Jardins Suspendus,

Animations musicales, danses, jeux et fête médiévale de 14h à 18h                 Entrée libre

Avec l’ensemble Obsidienne dirigé par Emmanuel Bonnardot et les stagiaires de mars, l’ensemble Quarte&graal, les ateliers médiévaux du conservatoire Arthur Honegger dirigé par Christophe Deslignes et Aisling-1198, campement médiéval avec démonstration de jeux de plateaux médiévaux.

 

A 14h30, l’ensemble Quarte&graal chante les cantigas de Santa Maria

 

A 15h, musique avec les élèves des ateliers médiévaux du conservatoire Arthur Honegger

 

A 16h, concert de l’ensemble Obsidienne et les stagiaires de mars

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*En octobre 2023,

un concert à l’Abbaye de Graville, à venir…

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